Mérédith était en train de "lire" dans la salle commune enfin... "Lire" était un grand mot. Elle ruminait sa mauvaise humeur et ses questionnements seule dans un coin en compagnie d'un livre sur l'étude de la théorie sur la connection entre la force spirituelle et la puissance du sortilège. Passionnant... Elle n'avait pas eu le temps d'adresser la parole au garçon qu'elle avait bousculé et avec qui elle souhaitait faire connaissance, ce Patrick Jurgahn, les seules filles qu'elle appréciait réellement, Maïwenn et Alexia, étaient très peu présentes, Rogue passait son temps à la coller à cause de ses vêtements non conformes aux règles établies, elle s'adaptait un peu difficilement au train-train de cet établissement bien différent de son ancienne école d'art, elle avait eu une très mauvaise note en cours de Potion et les autres élèves se moquaient de son accent américain, des ses yeux vairons et de ses habitudes étranges. Vous l'aurez compris, Mérédith était de très mauvaise humeur et elle se sentait affreusement seule. Elle pensait à retourner à Fire Island rejoindre son frère lorsqu'elle aperçu les soeurs Henson rentrer dans la salle commune des Serdaigles. Quelle ne fut pas sa surprise! Elle fut heureuse de les voir mais ne fût même pas étonnée de leur présence, à vrai dire, Mérédith pensait que Maïwenn et Alexia pouvait aller ou bon leur semblait dans Poudlard. Elle se redressa légèrement heureuse de pouvoir enfin papoter avec des personnes "connues" et appréciées, lorsqu'elle aperçu un jeune homme blond aux yeux bleus, vêtu de manière quelque peu débraillée. C'était lui! Patrick! Elle se rassit sur le fauteuil et essaya de plonger dans son livre, un peu perturbée, en baissant la tête pour cacher son visage de ses longs cheveux dorés. Elle entendit cependant quelques bribes de la conversation :
- "...C'est comme ça. Depuis longtemps... N'est pas nécéssaire de prévenir...1 fichue année... Majeur... Poudlard le reste du temps..."
La voix de ce Patrick était très mélodieuse, virile et douce. Elle ne put s’empêcher de relever la tête pour pouvoir l'observer à sa guise sans qu'il s'en rende compte lorsqu'elle le vit soulever sa chemise. Mérédith vira immédiatement au rouge pivoine, gênée, puis devint toute pâle en voyant son dos assez bien sculpté, marbré de blessures. La jeune fille ne put retenir un hoquet de frayeur et n'osa même plus bouger.
- Oh... Mon Dieu... murmura-t'elle, les yeux écraquillés.